Afrim est l’aîné de quatre enfants. Il fait ses quatre classes primaires (il n’y en a que quatre en Albanie), puis part garder des chèvres, des vaches, comme son père avant lui. Il faut bien vivre et aider les plus petits à vivre…
À quinze ans, il part à pied en Grèce : une marche de dix jours et de dix nuits pour trouver un travail peut-être plus rentable. Il travaille à la cueillette des olives pendant cinq ans. Ses conditions de vie sont un peu meilleures, mais il est illégal !
Il retourne en Albanie à la mort de son père et y reste pendant quatre ans. Il rencontre Mira dont les conditions de vie sont meilleures (son père était maçon) et qui a fait ses quatre primaires et ses quatre secondaires.
Afrim part en Italie en 2004, toujours à la recherche d’une vie digne de ce nom. Il donne 1000 € au passeur pour faire le trajet dans un coffre de voiture, ce qui le handicape à un tel point qu’il doit aller à l’hôpital en arrivant. Il rejoint son oncle à Sicili pour travailler à la production de tomates dans des serres.
Il travaille cinq années au noir avant d’avoir une carte d’identité italienne permanente. Malheureusement, il n’a pas encore de passeport italien.
En 2009, il se marie en Albanie avec Mira avant de retourner avec elle en Italie où il peut enfin travailler au clair.
Arguès naît en 2010 et Arsela en 2013. Les deux enfants parlent maintenant l’albanais, l’italien, le néerlandais (après une année en Flandre) et maintenant… le français !
Une famille à aider en Belgique
Malheureusement, Afrim qui ne gagne que 30 € par jour pour 8 à 10 heures de travail dans une serre surchauffée, quitte l’Italie en 2019 pour tenter sa chance en Belgique où il a de la famille. Pendant un an, il cherche du travail près de Gand, sans pouvoir en trouver. Il est donc recueilli à Verviers par sa tante et trouve du travail dans une carrière à Waimes.
Malheureusement encore, l’État belge n’accepte pas qu’il soit employé dans cette carrière, car son travail n’est pas classé « en pénurie » et la ville de Verviers n’accepte pas qu’il soit domicilié à Verviers au motif qu’il n’a plus de permis de séjour. Nous nous faisons aider par des avocats pour contrecarrer ces deux décisions.
Aujourd’hui, Afrim ne souhaite pas vivre de la générosité des gens. Il veut à toute force travailler pour gagner sa vie et faire vivre sa famille. Mais, pour le moment, cela n’est pas possible et, de plus, étant donné sa situation administrative, il ne peut bénéficier d’aucune aide d’aucune sorte.
Pour lui venir en aide, Ciréfasol s’est mise à la recherche d’une centaine de familles généreuses qui accepteraient de lui trouver du travail ou de verser 10 € par mois pour que Afrim et sa famille puissent avoir une vie digne.
En pratique :
Vous composez un virement permanent de 10€ par mois au nom de Caritas Secours Liège : Compte : BE04 2400 8007 6231. Par ce moyen, vous serez remboursé de 40 à 60% de vos dons lors de l’exercice fiscal 2021-2022. En réalité, vous ne versez que 4 à 6 € par mois.
En communication, vous notez : CIREFASOL 732-313-9 (cette communication permet à Ciréfasol de verser l’argent à Afrim).
Nous avons tous la chance d’avoir une vie digne et nous pouvons offrir cette chance à nos enfants. Mais si, ensemble, nous pouvons aussi aider la famille d’Afrim à avoir cette vie digne, alors notre monde sera un peu plus solidaire et merveilleux à vivre. N’est-ce pas notre souhait en cette période de Noël et d’an neuf ?
Au nom de Ciréfasol, merci.
Michel GOMEZ